Extrait - les Contemplations - Victor Hugo - Écrivain Poète

Donner et recevoir, c'est faire vivre l'Âme ! Je leur conte la Vie... et que, dans nos douleurs, Il faut que la Bonté soit au fond de nos pleurs. Et que, dans nos bonheurs, et que, dans nos délires, Il faut que la Bonté soit au fond de nos rires. Qu'être bon, c'est bien vivre, et que l'adversité, peut tout chasser d'une Âme, excepté la Bonté...

"Héroïsme est un mot qui témoigne du courage ou de la vaillance du héros. Or, le courage vient du cœur spirituel de l'être humain, d'ailleurs les deux mots disposent de la même racine (latin « cor » qui signifie cœur).
Dans les temps préchristiques, les Grecs et les Nordiques cultivèrent beaucoup le courage. Nous avons tous entendu parler des Héros grecs, ces demi-dieux de la mythologie dont les noms résonnent dans la nuit des temps : Persée, Hercule, Ulysse, Thésée, Orphée, Achille ou Hector. Puis, les Vikings et autres tribus nordiques développèrent le courage à un point extrême, afin qu'il puisse habiter définitivement le cœur de l'être humain. En dehors des Grecs, ce sont donc les Européens du Nord qui apportèrent le courage qui, de Vertu, devint une qualité dont tout humain fut alors pourvu dès sa naissance.
Ainsi, de nos jours, lorsque nous faisons appel au courage, niché dans le fond de notre cœur, et qu'il se dresse pour nous donner la force de faire face aux épreuves et défis de l'existence, peut-être devrions-nous ressentir un élan de gratitude pour nos ancêtres Grecs et Nordiques qui nous ont préparé le terrain. Tout comme l'Orient nous a offert la compassion (grâce au Bouddha Gautama), l'Occident européen nous a octroyé le courage."

Extrait - Le pacte des marchombres - Ellana - Pierre Bottero - Romancier
"pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ? Isaya sourit, caressa la joue de sa fille du bout des doigts.
- Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ? - Les deux !
- Celle du savant. Nous allons vers le Nord parce que nous cherchons une terre où nous établir. C'est notre rêve. Les nuages, eux, n'ont pas le choix. Ils vont vers le Sud parce que le vent les pousse et, comme ils sont légers, ils sont incapables de lui résister.
- Et la réponse du poète ? - Les hommes sont comme les nuages. Ils sont poussés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut..."